De Floripa au pays des indépendantistes

Publié le par Arnaud Leblon

Pour arriver ici j'ai mis 3 jours et demi, 514 kilomètres, je suis arrivé ce midi! Oui a savoir que l'état du rio grande de sul est le seul état bresilien à avoir essayé de proclamé son indépendance. Aussi l'état du rio grande de sul a la même culture que l'Argentine et que l'Uruguay, c'est très différent du reste du Brésil, en plus il y a eu beaucoup d'immigration allemande, donc pas très typé. Et Floripa est le diminutif de Florianopolís!
Finalement je suis reparti sous un soleil de plomb le lundi 24 février. Et cadeau au bout de 20 kms, 1 ère crampe, 4338 kms et je me tape ma 1 ère crampe au doigts de pieds droit, j' ai l'air d'un gogol sur le bord de la route a m'etirer le pied! J'ai aussi fais mon feignant en prenant la décision de ne pas prendre le chemin des montagnes parce que j'en ai marre de la grimpette à vélo! Vers 12h30 je cale mon hamac a côté d'un resto et chance, il y a de l'eau alors petite douche et sieste, le soleil tape trop.

La sieste, vive le hamac!

La sieste, vive le hamac!

L' après midi je longe un lagon trop beau, il me taquine tellement que je m'y arrête m'y baigner. En repartant je fais quelques kilomètres et décide de me caler au bord du même lagon, malgré qu'il faut ne soit que 17h30 et que je n'ai pas roulé autant que j'aurais voulu. J'ai quand même fait 132 kilomètres. Je mange sur le ponton et je croise plein de pêcheurs, ils sont cools. Le soir une voiture arrive et un mec me parle, j'espère qui ne veut pas me virer, mais en fait non c'est juste un pêcheur qui veut savoir d'où je viens. Pur spot trop beau, je ne regrette en rien les montagnes! :-)

La baignade au lagon!

La baignade au lagon!

Pur spot pour dormir!

Pur spot pour dormir!

Le mardi j'avais mis le réveil a 4h, je voulais me rendormir un peu mais à entendre les pêcheurs ça m'a donné le courage de me lever. Je pédale bien , je voulais me caler avec le hamac vers 12h mais j'attendais d'être sur la route qui longe la côte, je la trouve et misère au bout de 1 km c'est du sable et du cailloux, je continue un peu, je m'arrête, je vais voir a pied et ça à l'air d'être ça tout du long! Ça me trou le cul parce qu'il y a 50 kms! Alors je retourne prendre la grande route donc au final 25 kms dans le bull en plein canyard entre 12h et 13h30! Je cale mon hamac tant bien que mal entre des eucalyptus, spot tout pourris puisque je prend le soleil une fois sur deux suivant comment le vent fait bouger les feuilles qui me cachent. Le soir je repars pour me caler au bord d'un autre lagon mais au final c'est plus un marais et pas possibilité de m'y caler. Je finis par me mettre en contrebas de la route a côté des champs. Je suis rincé j'ai pédalé 172 kms sous une chaleur intense!

La route sableuse/ Le hamac parmis les eucalyptus!La route sableuse/ Le hamac parmis les eucalyptus!

La route sableuse/ Le hamac parmis les eucalyptus!

Le spot du soir!

Le spot du soir!

Aujourd'hui c'est le 26 février et mon papa a 60 ans!!! Big up!!! Le matin grosse larve je ne pars qu'à 7h20 alors que j'avais mis le reveil a 4h! Et oui mais il faisait frais j'en ai profité pour dormir! Je range la tente dans un etat salace et humide de la pluie de la nuit! Je pars dans la brume du petit matin. A 9h pose petit dej et en repartant le vent c'est levé, pleine face c'est hardcore, même dans les descentes je n'avance pas. J'aime pas ça, forcer comme un con et faire du 15 km/h sur du plat (d'habitude sur du plat je suis entre 21 et 25 en forçant moins!). Je prend un tunnel interdit au vélo alors qu'il y a une voie sécurisée par des barrières a droite, je ne comprend pas trop. Mais j'ai quand même eu le droit a l'escorte de la voiture de sécurité! Ne t'inquiète pas maman les gens font attention a moi ici mouhahaha! Dans le tunnel je faisais du 21 km/h en montée, sur un sol pourri (oui c'était des petites dalles de béton et autant vous dire il n'y avais rien d'aligner),je ne comprenais pas trop mais en fait simple, pas un pet de vent là dedans! Quelques kilomètres après le tunnel je m'arrête faire une pose a une station service et la le crachin qui me rafraîchissait aimablement, se transforme en pluie diluvienne! J'attends 5 mins on sait jamais, ça peut passer. Mais non, donc je repars à 14h30, sous le regard ahuri des gens et bien sûr sous la pluie battante! Mais au final moins de vent, je trace! Je galère a me trouver un coin pour mon goûter, quand vers 16h30 je trouve un petit recoin sur un bâtiment de la sécurité routière. Je me cale manger, je repars sous la pluie et en fait juste derrière ce fameux bâtiment il y a un grand appentis pour garer les voitures, ça m'inspire, je m'arrête et decide de mettre ma tente là. Comme je l'ai plié mouillé ce matin je ne voulais pas trop la replanter sous la pluie, sinon impossible a sécher un peu! En mode mike gyver bout de ficelle sur des briquettes et sur le vélo pour la faire tenir, et oui le sol est en beton, je ne mettrais pas un piquet là dedans! J'ai eu aussi ma 1 ère courbature au mollet gauche, tout l'aprem, un vrai régal!

Pose de la tente made in mike gyver!Pose de la tente made in mike gyver!

Pose de la tente made in mike gyver!

Ahh oui aussi c'est la 3eme fois que ça m'arrive sur la route, je mue mais alors totalement, les bras et le dos. Sûrement a cause du soleil, de la chaleur et de la transpiration. Je me dis aussi que comme je change de ville, ma peau change aussi, nouveau départ pour tout le monde haha. En tout cas c'est vraiment pas beau et ça brûle un peu. Pourtant je met de la crème solaire 50 toutes les heures, apparemment pas suffisant. Le 1er jour j'ai même eu direct des cloques sur les bras et les cuisses! Homme serpent! Les moustiques adorent aussi me piquer dans les zones d'exema ce qui est un vrai supplice, les salauds!

Mon corps en mutation!Mon corps en mutation!Mon corps en mutation!

Mon corps en mutation!

Jeudi matin, reveil 4h30 en même temps que le vent et je me dis tiens une petite demi heure en plus de sommeil, pourquoi pas, mais au final je commence à m'habiller et pan! Mon vélo qui se casse la gueule sur la tente a cause du vent, je le prend dans le dos. Mega galère à le retenir en finissant de m'habiller, sortir le relever et par chance mon arceau tout beau tout neuf n'a rien! Grosse galère a ranger la tente avec un vent pareil, je finis par la tasser en boule dans le sac, trop de vent pour la plier! Copine pluie et copain vent sont au rdv alors tenue de combat oblige, je me croirait en France! La route est super dure, vent de face, pluie dans ta face! Impossble de trouver un endroit ou m'abriter pour déjeuner! Et bim au km 4784 le drame se produit, la chaîne lâche! C'est bien la 1ere fois que ça m'arrive! Je retrouve le maillon et le remet sous la pluie je kif! J'arrive a porto alegre vers 11h30 mais ici pas de bande d'arrêt d'urgence ou de piste cyclable! Je crois d'ailleurs que les vélos n'existent pas ici, les gens font que de me klaxonner, un poid lourd me double a moins de 30 cm, il m'a fait super flipper, je manque de tomber d'ailleurs! Arriver dans une ville en vélo chargé est toujours difficile, mais ici encore plus. Pas une piste cyclable en vue et grosse pluie et vent au programme! Je finis par trouver l'adresse de gustavo avec mon super gsm a qui je distribue quelques coups pour qu'il marche! Gustavo m'acceuil à bras ouverts et il m'a même préparé des pâtes bolognaise, le top! Son appart est juste mega ouf, a l'étage, table de ping pong, cheminée, barbecue et terrasse! Je m'y plet déjà!

L'étage de l'appart de Gustavo!L'étage de l'appart de Gustavo!

L'étage de l'appart de Gustavo!

Publié dans Brazil

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